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Guislain's account of his visit to the Ospedale di Bonifazio, Florence (1838)

Location: Via San Gallo, Florence, Grand Duchy of Tuscany

Guislain wrote about his visit to the Ospedale di Bonifazio on pages 156-158 of his Lettres Médicales sur l'Italie avec Quelques Renseignements sur la Suisse: Résumé d'un Voyage fait en 1838, Adressé à la Société de Médecine de Gand (F. & E. Gyselynck : Ghent 1840).

Guislain began his report by outlining the distinction made by the hospital between patients suffering from chronic or incurable physical conditions (a large proportion of which had serious skin complaints) and those suffering from chronic mental problems. The hospital simply maintained two separate wards for each class of patient, naming the latter ward the Ospedale de Dementi. Guislain regarded the hospital building as functional despite its age, remarking on its large hallways, its spacious dormitories and dining-halls, and the large number of patient rooms. He attributed the cleanliness, even freshness, of the hospital to its state-of-the-art flushing latrines and pump-driven waste-pipe system.

Guislain noted that practically the only method of coercion in use is the leather muff, as first developed in Glasgow and in popular use throughout Italian asylums. Chiarugi’s successor as superintendent, Dr Capecchi, had eliminated almost all cases of scurvy by means of better patient nutrition and proper clothing. Patients were often to be found working in the hospital garden. Guislain was struck by the quiet and order of the hospital. He noted that the hospital accommodated 309 patients, more or less equally divided between men and women.

Extract

Santo-Bonifacio. C'est l'hôpital dit des maladies chroniques et incurables; il renferme deux importantes divisions, comprenant de très-belles salles; l'une est pour les différentes espèces d'infirmités physiques, telles que les maladies cutanées, les suites de l'âge avancé, et pour les militaires invalides; l'autre comprend les aliénés : l'Ospedale de' Dementi. Les aliénés sont logés dans un vaste enclos qui, tout en rappelant des imperfections, représente cependant par son ensemble un bâtiment bien approprié à sa destination. Les corridors y sont larges, les dortoirs vastes, ainsi que les réfectoires. Les cellules sont nombreuses et partout il règne une propreté extrême… un siége de latrine, nettoyée à l'intérieur par une soupape, dont déja M. Brière-de-Boismont nous a fait connaître le mécanisme : c'est un jet d'eau qui chasse les matières dans une espèce de rigole qui est à l'extérieur le long des cellules. Des courants d'eau sont portés au moyen d'une pompe dans toutes les parties du bâtiment… Les moyens de répression se bornent presque exclusivement à l'emploi de manchons de cuir, que nous avons trouvés dans d'autres établissements de l'Italie et qu'on a dit être venus d'Angleterre (de Glasgow). --- La direction de cet établissement est confiée à M. le docteur Capecchi. --- Il y a vu régner le scorbut… mais en donnant de meilleurs vêtements et en prescrivant une nourriture plus substantielle et plus variée… il a vu disparaître cette complication fatale… On y occupe les malades au travail… quelquesuns travaillent dans le jardin… Partout il y a beaucoup de tranquillité et nul désordre ne règne dans les corridors… Lors de ma visite, il y avait en tout 309 aliénés. --- La proportion des hommes était égale à celle des femmes.

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