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Guislain's account of his visit to the Ospedale San Servolo, Venice (1838)

Location: Isola San Servolo, Venice, Kingdom of Lombardy-Venetia

Guislain wrote about his visit to the Ospedale San Servolo on pages 244-246 of his Lettres Médicales sur l'Italie avec Quelques Renseignements sur la Suisse: Résumé d'un Voyage fait en 1838, Adressé à la Société de Médecine de Gand (F. & E. Gyselynck : Ghent 1840).

At the time of Guislain’s visit, the Ospedale San Servolo accommodated 250 patients. Guislain reported that it was an elongated building with several floors and two separate wings leading off the main building. Its cells for incoming mental patients had, he wrote, a splendid view over Venice. These cells were used when patients first arrived at the hospital for observation and classification according to their respective disorders. Most hospital beds were made of wood. Guislain reported that the instruments of physical restraint used at San Servolo were no different to almost anywhere else in Italy: leather muffs with ribbons that tie the hands, as well as iron bands. He also reported meeting with Dr. Sacardo, the hospital’s physician, and seeing a group of male patients coming down the stairs. Excited, screaming and violent, they seemed to him to be like cattle. Guislain felt that the patients needed access to outdoor activities, and bemoaned the fact that they had little to occupy their time.

Extract

Au moment de ma visite, il y avait à San-Servolo 250 aliénés… on pénètre dans l'établissement consacré aux aliénés, où l'on trouve d'abord quelques cellules d'attente, dans lesquelles on place les aliénés à leur entrée, afin de pouvoir saisir et étudier les caractères de leur maladie… Quelques lits sont en fer, la plus grande partie est en bois. - L'établissement a un rez-de-chaussée et des étages. Le tout forme un long corps de bâtiment, ayant en bas une suite de grandes salles, en haut un corridor et des cellules attenantes… Partout on jouit dans les cellules de points de vue admirables en face de la mer… Les moyens de répression sont, comme presque partout en Italie, un manchon de cuir dans lequel les mains sont fixées par des courroies. J'ai trouvé dans cet établissement le manchon fortifié par une lame de cuivre… Ce qui manque dans cet hôpital, c'est du terrain, ce sont des cours… J'étais là au moment où une brigade de malades descendait de l'étage supérieur; ces hommes étaient conduits comme un troupeau de bétail, s'agitant, criant, descendant avec grand bruit les escaliers… Le travail, ce puissant agent de distraction et de guérison, m'y a semblé totalement négligé.

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